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Site de Pascal Gordon

26 février 2016

Alimentation et cancer

 

L’alimentation est la base de tout traitement médical. C’est pourquoi il est difficile de concevoir obtenir de bons résultats avec une thérapie anticancéreuse quelconque, si la personne malade se nourrit mal, ou si elle est en carence nutritionnelle voire en dénutrition. Dans ce cadre, il est évident que l’alimentation est la base de tous les traitements contre le cancer.

                                 

L’alimentation est un pilier essentiel du traitement du cancer et cela pour diverses raisons. La première est qu’elle est surtout profitable à l’organisme de la personne malade plus qu’à la tumeur cancéreuse. Elle va permettre notamment de lutter contre la fatigue et la baisse immunitaire. Inversement, en cas de jeûne ou de nourriture insuffisante, les cellules cancéreuses vont aller se servir dans les réserves de l’organisme : les glucides d’abord, puis les lipides et enfin les protides. C’est ainsi que la personne va se trouver doublement déficitaire : d’une part à cause d’apports alimentaires insuffisants et d’autre part à cause du cancer qui lui consomme toutes ses réserves.

Or, il est important de savoir qu’une perte de 5% du poids du corps est toujours préjudiciable sur l’évolution d’un cancer. Et 5% pour une personne de 70 kg ne représente que 3,5 kg ce qui est vite perdu si elle n’y prête pas attention. Ainsi la première règle concernant l’alimentation serait tout simplement de manger pendant un cancer ! En effet, il est même préférable de manger des choses qui ne sont pas forcément excellentes, que de ne pas manger du tout !

L’alimentation consommée devra être de la meilleure qualité possible afin d’apporter un maximum de nutriments et le moins de polluants possible. C’est pourquoi il est important de privilégier une alimentation biologique, de saison et de pays.

Le régime méditerranéen constitue sans conteste le régime de référence pendant un cancer. Il s’agit du régime de base auquel il faut sans cesse revenir. Il consiste en une consommation importante de fruits, de légumes et de crudités qui sont riches en vitamines, en nutriments et en antioxydants. La consommation de poissons (riches en acides gras oméga 3), de viandes blanches (peu de viandes rouges), d’huiles d’olives et colza (riches en acides gras polyinsaturés oméga 3 et 6) et d’aliments complets est conseillée. Il faut aussi privilégier le cru ou le faiblement cuit de préférence à basse température (moins de 100 à 110°C si possible). Un bon apport hydrique est souhaitable. Par contre, les laitages riches en facteurs de croissance sont à éviter d’une manière générale (sauf de temps en temps pour le plaisir).

                                  

Il est possible d’adjoindre à ce régime un certain nombre d’aliments réputés pour leur action contre le cancer comme l’ail, le curcumin, les agrumes, le brocoli, les fruits rouges, le romarin, le thé vert, etc.

À côté de ce régime de base, l’alimentation devra sans cesse s’adapter aux situations vécues par la personne, par exemple :

  • Une alimentation plutôt liquide et froide, faible en odeur est conseillée lors des chimiothérapies : entremets, compotes, crème, aliments mixés… Les repas devront être légers, mais répétés au cours de la journée.
  • Le régime Seignalet est conseillé (avec prise de probiotiques et de chlorophylle) pendant et après les chimiothérapies et les traitements médicamenteux (cortisone, hormone, antibiotiques, antalgiques…) pour favoriser la régénérescence de l’intestin et de sa flore.
  • Lors des traitements à base de cortisone ou d’hormone, il faudra penser à limiter le sel (charcuteries, conserves, fromages, fruits de mer, moutarde, vinaigre, etc.). D’ailleurs, un régime limité en sel est aussi indiqué par certains auteurs pour lutter contre le cancer, parce que les cellules cancéreuses sont friandes de sodium…
  • Une alimentation hépatique, c’est-à-dire légère pour le foie, sera de mise en cas de chirurgie, de prise d’antibiotique, de nausées, etc. Elle consiste à éliminer les sauces, les graisses cuites, les fritures, l’alcool, le chocolat, les œufs, les laitages… bref tout ce qui peut être difficile à digérer pour le foie.
  • Une alimentation riche en protéines (poissons, viandes blanches, œufs…) lors des périodes de convalescence.
  • Une alimentation pauvre en polyamines(cf PDS 36) en cas de cancer avancé afin de le faire régresser et le rendre de nouveau accessible aux traitements usuels.

                              

L’alimentation doit s’adapter à chaque étape de la maladie. C’est pourquoi un bon accompagnement médical s’impose. Cependant, il serait passionnant d’établir un régime qui pourrait être plus général lors d’un cancer. Il devrait ainsi comporter plusieurs éléments :

  • Régime méditerranéen.
  • Alimentation crue ou faiblement cuite.
  • Régime sans sel.
  • Aliments reconnus pour leur action anticancéreuse.
  • Aliments reconnus pour leur apport en nutriments (vitamines, minéraux, oligoéléments…)
  • Régime limité en sel.
  • Régime limité en laitages.
  • Regime Seignalet éliminant notamment le gluten (et les laitages).
  • Régime sans polyamine.

En faisant une étude approfondie, il devrait être possible d’établir un tel régime alimentaire. Il conviendrait ensuite d’effectuer des études pour vérifier son bien-fondé, c’est-à-dire sa réelle efficacité sur la maladie, ce qui est indispensable. Ceci constitue un très intéressant travail de recherche qui demeure encore aujourd’hui à réaliser… il ne reste plus qu’à trouver la motivation, le temps et le financement !

Luc Bodin

www.luc-bodin.com

 

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30 septembre 2015

Le Zona

La maladie va commencer par des sensations de douleurs, de brûlure, de picotements voire de troubles de la sensibilité (en moins ou généralement en plus, hypersensibilité) localisés dans une région précise du corps.

Très rapidement en quelques jours, une éruption va se manifester dans le territoire de la douleur. Elle se caractérise d’abord une rougeur simple, un peu oedémateuse accompagnée de sensation de cuisson ou de douleur. Puis sur le dessus, de petites vésicules de liquide clair et transparent apparaissent. Elles sont très semblables à celles rencontrées dans une varicelle.      

                                    

Avec le temps, ces vésicules confluent et grossissent, puis s’ouvrent évacuant ainsi un liquide aqueux rempli de virus. C’est ce liquide qui est le plus contagieux. Il peut déclencher des varicelles chez les personnes ne l’ayant jamais contractée comme les enfants. Il convient aussi d’être particulièrement prudent vis-à-vis des personnes fatiguées ou immunodéficientes voire également les femmes enceintes ++.
Une éviction s’impose et des précautions d’hygiène au moment des soins de la peau sont indispensables (port de gants, désinfection des mains et des vêtements…).
En revanche, un zona ne pourra pas déclencher cette maladie chez une autre personne. Il faut que cette dernière ait déjà contracté une varicelle auparavant.
Il n’a pas été noté non plus que le contact avec une personne malade était capable de réactiver le virus chez une personne bien portante, mais porteuse du virus.            

Une caractéristique très évocatrice du zona, mis à part le caractère cuisant et douloureux de l’éruption, c’est que les lésions cutanées sont toujours uniquement unilatérales +++ (droites et gauches). Elles ne traversent jamais la ligne médiane. Elles touchent toujours un (ou plusieurs) territoire cutané. Leur point de départ se situe généralement au niveau de la colonne vertébrale, point d’émergence du nerf et l’éruption suit ensuite le nerf. C’est ce qui donne cet aspect en demi-ceinture dans les atteintes thoraciques et abdominales, partant de la colonne vertébrale pour s’étendre vers la face antérieure du corps jusqu’à la ligne médiane sans la dépasser.

Une douleur de type névralgique accompagne toujours l’éruption. Elle provient donc de l’atteinte nerveuse sous-jacente. Elle est d’intensité variable selon les personnes, mais elle est quasiment toujours présente. Elle persiste généralement jusqu’à la cicatrisation. La douleur peut aussi s’accompagner de poussées, de paroxysmes difficilement tolérables semblables à des coups de poignard ou des décharges électriques, mais fort heureusement de courtes durées. Quelquefois, la douleur est si violente, invalidante et insomniante que le recours à des traitements antidouleurs puissants est indispensable.       

Les vésicules du zona peuvent quelquefois se surinfecter (impétigo). Il convient donc de les désinfecter systématiquement pour éviter cette complication rare, mais toujours possible.    

Le zona s’accompagne parfois de fièvre (généralement pas au-delà de 38°5), de fatigue et de maux de tête.

                            

Les complications :

  • Les douleurs surtout.
  • Les surinfections (impétigo) toujours possibles et qui nécessiteront l’usage d’antibiotiques.
  • Les nécroses de la peau (rares, surtout en cas d’immunodépression marquée).
  • Des cicatrices inesthétiques principalement sur le visage et autour de l’œil.

 

Les formes particulières :

  • Zona ophtalmique (atteinte de l’œil) qui se rencontre dans 10% des cas. Il nécessite obligatoirement un suivi par un médecin ophtalmologue du fait du risque d’atteinte de la cornée et de trouble de la vue voire même de cécité. Ce zona est en plus émaillé de fréquentes complications : surinfections, uvéïte, kératite (pouvant entraîner un glaucome), atteinte de la rétine ou du nerf optique… Les douleurs post-zostériennes sont fréquentes. Des collyres adaptés seront prescrits dans ces situations. Attention, les corticoïdes sont formellement contre-indiqués dans ce type de zona au risque de déclencher des flambées.       
  • Zona otitique (atteinte de l’oreille) et facial produisant une éruption dans le conduit auditif et sur le visage avec quelquefois une paralysie faciale, des bourdonnements d’oreilles et des vertiges.           
  • Zona gynécologique (et périnée) principalement chez la femme où il peut toucher la vulve et les lèvres. Il est particulièrement incommodant de par sa situation, gênant la marche et la position assise.

 Luc Bodin

www.luc-bodin.com

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  • Pascal Gordon, une expérience de 25 ans de magnétiseur, énergéticien, barreur de feu, soins à distance, soutien aux malades (calculs, cancer, sclérose en plaques, zona, psoriasis, eczéma, migraine, déprime, etc. ), bien-être général,
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